Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Mercredi de la Passion » (Feria IV infra Hebdomadam Passionis) avec l’ensemble des Textes Liturgiques (Introït « Liberator meus de gentibus iracundis » ; Collecte ; Lecture du livre du Lévitique 19, 1...25 sur Dieu donne la Loi à Moïse ; Graduel psaume 29, 2-4 ; Trait psaumes 102, 10 ; 78, 8-9 ; Évangile selon Saint Jean 10, 22-38 de Notre Seigneur Jésus-Christ lorsque les Juifs Lui demandent un signe ; Offertoire psaume 58, 2 ; Secrète ; Préface de la Sainte Croix ; Communion psaume 25, 6-7 ; PostCommunion ; Oraison sur le peuple) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » célébrée en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris par Monsieur l’Abbé Renaud de Sainte Marie
La Sainte Messe du Mercredi de la Passion (Feria IV infra Hebdomadam Passionis) :
IIIème classe - Station à Saint-Marcel – Ornements violets
Une pieuse matrone nommée Lucine abrita dans sa demeure le Pape saint Marcel, persécuté par l'empereur Maxence (au début du IVe Siècle). Elle transforma sa maison en un sanctuaire dédié à ce saint Pasteur de la communauté romaine (Évangile). En ce jour de nouveau scrutin, les catéchumènes étaient interrogés sur les Commandements de Dieu (Lecture).
C’est pour avoir repris à son compte l'affirmation de Dieu sur le Sinaï « Je suis », et pour s'être déclaré Fils de Dieu, que Jésus sera mis à mort. Mais Dieu ne peut être vaincu par la mort et, dans les chants de cette sainte Messe, Jésus proclame sa certitude de Ressusciter.
INTROÏT (psaume 17, 48-49) Le verset pour l’Introït est pris au Psaume 17 ; c’est un hymne d’action de grâces, pour le salut donné au Juste. Liberator meus de gentibus iracundis : ab insurgéntibus in me exaltábis me : a viro iníquo erípies me, Dómine.
Vous qui me délivrez de mes ennemis furieux, Vous m’élèverez au-dessus de ceux qui se dressent contre moi ; Seigneur, Vous m’arracherez des mains de l’homme inique. Ps. 17, 2-3 : Díligam te, Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus.
Ps. 17, 2-3 : Je Vous aimerai, Seigneur, Vous qui êtes ma force. Le Seigneur est mon ferme appui, mon refuge et mon libérateur.
Puis on répète l'antienne « Liberator meus de gentibus iracundis » sans dire le Gloria.
COLLECTE Désormais le Jeûne Quadragésimal approche de son terme, aussi prions-nous le Seigneur afin que, l’abstinence matérielle de nourriture étant déjà sanctifiée grâce à la mortification de tous les autres appétits déréglés, les âmes des fidèles soient de plus en plus éclairées. Et parce que c’est Lui-même qui nous met ces vœux sur les lèvres, qu’Il les accueille avec bienveillance et les couronne d’un effet abondant. Sanctificáto hoc ieiúnio, Deus, tuórum corda fidélium miserátor illústra : et quibus devotiónis præstas afféctum, præbe supplicántibus pium benígnus audítum. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Dieu de miséricorde, sanctifiez ce Jeûne, éclairez les cœurs de vos fidèles, et prêtez une oreille favorable aux supplications de ceux auxquels Vous inspirez le sentiment de la Piété. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
LECTURE du livre du Lévitique 19, 1...25 « Je suis le Seigneur ton Dieu » : par celle affirmation qui revient comme un refrain, Dieu souligne la raison d'être de tous les Commandements In diébus illis : Locútus est Dóminus ad Móysen, dicens : Lóquere ad omnem cœtum filiórum Israël, et dices ad eos : Ego Dóminus, Deus vester. Non faciétis furtum. Non mentiémini, nec decípiet unusquísque próximum suum. Non periurábis in nómine meo, nec póllues nomen Dei tui. Ego Dóminus. Non fácies calúmniam próximo tuo : nec vi ópprimes eum. Non morábitur opus mercennárii tui apud te usque mane. Non maledíces surdo, nec coram cæco pones offendículum : sed timébis Dóminum, Deum tuum, quia ego sum Dóminus. Non fácies quod iníquum est, nec iniúste iudicábis. Non consíderes persónam páuperis, nec honóres vultum poténtis. Iuste iúdica próximo tuo. Non eris criminátor, nec susúrro in pópulo. Non stabis contra sánguinem próximi tui. Ego Dóminus. Non óderis fratrem tuum in corde tuo, sed públice árgue eum, ne hábeas super illo peccátum. Non quæras ultiónem, nec memor eris iniúriæ cívium tuórum. Díliges amícum tuum sicut teípsum. Ego Dóminus. Leges meas custodíte. Ego enim sum Dóminus, Deus vester.
En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse et lui dit : Parlez à toute l’assemblée des enfants d’Israël et dites-leur : Je suis le Seigneur votre Dieu. Vous ne déroberez point. Vous ne mentirez point, et nul ne trompera son prochain. Vous ne jurerez point faussement en mon Nom, et vous ne profanerez pas le Nom de votre Dieu. Je suis le Seigneur. Vous ne calomnierez pas votre prochain, et vous ne l’opprimerez point par violence. Le salaire du mercenaire qui vous donne son travail ne demeurera point chez vous jusqu’au matin. Vous ne maudirez point le sourd, et vous ne mettrez rien devant l’aveugle pour le faire tomber ; mais vous craindrez le Seigneur votre Dieu, parce que je suis le Seigneur. Vous ne ferez rien contre l’équité, et vous ne jugerez point injustement. N’ayez point d’égard contre la justice à la personne du pauvre, et ne respectez point contre la justice la personne de l’homme puissant. Jugez votre prochain selon la justice. Vous ne serez point parmi votre peuple ni un calomniateur public ni un médisant secret. Vous ne ferez point d’entreprise contre le sang de votre prochain. Je suis le Seigneur. Vous ne haïrez point votre frère dans votre cœur, mais vous le reprendrez publiquement, de peur que vous ne péchiez vous-même à son sujet. Ne cherchez point à vous venger, et ne conservez point le souvenir de l’injure de vos concitoyens. Vous aimerez votre prochain comme vous-même. Je suis le Seigneur. Gardez mes Lois, car je suis le Seigneur votre Dieu.
GRADUEL (psaume 29, 2-4) Le Graduel est tiré du Psaume 29 et, comme à l’ordinaire, anticipe, durant le deuil de la Passion, le chant triomphal de Pâques. Ainsi fit Jésus dans la dernière Cène, et la sainte Liturgie reste fidèle à son exemple, pour fortifier notre espérance en face du scandale de la Croix : Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me.
Je Vous exalterai, Seigneur, parce que Vous m’avez relevé et que Vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet. V/. Dómine, Deus meus, clamávi ad te, et sanásti me : Dómine, abstraxísti ab ínferis ánimam meam, salvásti me a descendéntibus in lacum.
V/. Seigneur, mon Dieu, j’ai crié vers Vous, et Vous m’avez guéri. Seigneur, Vous avez retiré mon âme du séjour des morts, Vous m’avez sauvé du milieu de ceux qui descendent dans la fosse.
TRAIT (psaumes 102, 10 ; 78, 8-9) Le Trait suivant est dit aux Messes des lundis, mercredis et vendredis jusqu’au Mercredi de la Semaine Sainte inclus sauf au Mercredi des Quatre-Temps : Domine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
V/. Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis. (Ici on se met à genoux)
V/. Seigneur, ne Vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos Miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
V/. Adiuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.
V/. Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la Gloire de votre Nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre Nom.
ÉVANGILE (Jean 10, 22-38) « Les Juifs ne désiraient pas connaître la Vérité, mais ils préparaient leur accusation calomnieuse. C'était l’hiver et ils étaient froids, car ils ne faisaient aucun effort pour s'approcher de ce Feu divin. Si s’en approcher, c'est croire : qui croit, s’en approche ; qui refuse de croire, s’en éloigne. Car notre âme se meut, non par les pieds du corps, mais par les sentiments du cœur » (Saint Augustin). + Sequéntia sancti Evangélii secundum Joánnem X, 22-38
Lecture du Saint Évangile selon Saint Jean 10, 22-38 In illo témpore : Facta sunt Encǽnia in Ierosólymis : et hiems erat. Et ambulábat Iesus in templo, in pórticu Salomónis. Circumdedérunt ergo eum Iudǽi, et dicébant ei : Quoúsque ánimam nostram tollis ? Si tu es Christus, dic nobis palam. Respóndit eis Iesus : Loquor vobis, et non créditis : Opera, quæ ego fácio in nómine Patris mei, hæc testimónium pérhibent de me : sed vos non créditis, quia non estis ex óvibus meis. Oves meæ vocem meam áudiunt : et ego cognósco eas, et sequúntur me : et ego vitam ætérnam do eis : et non períbunt in ætérnum, et non rápiet eas quisquam de manu mea. Pater meus quod dedit mihi, maius ómnibus est : et nemo potest rápere de manu Patris mei. Ego et Pater unum sumus. Sustulérunt ergo lápides Iudǽi, ut lapidárent eum. Respóndit eis Iesus : Multa bona ópera osténdi vobis ex Patre meo, propter quod eórum opus me lapidátis ? Respondérunt ei Iudǽi : De bono ópere non lapidámus te, sed de blasphémia : et quia tu, homo cum sis, facis teípsum Deum. Respóndit eis Iesus : Nonne scriptum est in lege vestra : quia Ego dixi, dii estis ? Si illos dixit deos, ad quos sermo Dei factus est, et non potest solvi Scriptúra : quem Pater sanctificávit, et misit in mundum, vos dicitis : Quia blasphémas : quia dixi, Fílius Dei sum ? Si non fácio ópera Patris mei, nolíte crédere mihi. Si autem fácio, et si mihi non vultis crédere, opéribus crédite, ut cognoscátis et credátis, quia Pater in me est et ego in Patre.
En ce temps-là, on célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace ; et c’était l’hiver. Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. Les Juifs L’entourèrent donc, et Lui dirent : Jusques à quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ? Si vous êtes le Christ, dites-le-nous clairement. Jésus leur répondit : Je vous parle, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au Nom de mon Père rendent elles-mêmes témoignage de moi. Mais vous ne croyez point, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la Vie éternelle, et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Ce que mon Père m’a donné est plus grand que toutes choses, et personne ne peut le ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous ne sommes qu’Un. Alors les Juifs prirent des pierres, pour Le lapider. Jésus leur dit : Je vous ai montré beaucoup de bonnes œuvres, venant de mon Père ; pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? Les Juifs Lui répondirent : Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphème et parce qu’étant homme vous vous faites Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si elle appelle dieux ceux à qui la Parole de Dieu a été adressée (et l’Écriture ne peut être détruite), comment dites-vous à Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde : Tu blasphèmes, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, et si vous ne voulez pas me croire, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi dans le Père.
OFFERTOIRE (psaume 58, 2) Le verset ad offerendum est tiré du Psaume 58 : Sauvez-moi, ô mon Père, non pas en me soustrayant à la Croix, puisque je suis venu précisément mourir pour les hommes ; mais en ne permettant pas que la mort et le péché triomphent sur moi, c’est-à-dire sur mon corps mystique qui est l’Église. Eripe me de inimícis meis, Deus meus : et ab insurgéntibus in me líbera me, Dómine.
Sauvez-moi des mains de mes ennemis, ô mon Dieu, et délivrez-moi de ceux qui se lèvent contre moi, Seigneur.
SECRÈTE Dans l’introduction à l’anaphore consécratoire, nous prions Dieu de nous accorder de Lui offrir le Sacrifice avec la dévotion convenable. Cette Grâce de la Piété est un des sept Dons du Saint-Esprit, et, selon l’Apôtre, elle est utile en toute circonstance de la vie, et donne une saveur surnaturelle à tous nos jugements, à nos paroles, à nos actes. Entendue en ce sens, la Piété est un point de vue spécial auquel l’âme se place pour pouvoir ensuite agir sous la lumière de Dieu et avec sa Grâce. Annue, miséricors Deus : ut hóstias placatiónis et laudis sincéro tibi deferámus obséquio. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Exaucez nos prières, ô Dieu de miséricorde, afin que nous Vous offrions avec une sincère dépendance, ces hosties de propitiation et de louange. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRÉFACE DE LA SAINTE CROIX La Préface suivante est dite : a) comme Préface propre aux Messes du Temps du 1er Dimanche de la Passion jusqu’au Jeudi en la Cène du Seigneur ; aux Messes tant festives que votives de la Sainte Croix, de la Passion du Seigneur et d’un instrument de la Passion du Seigneur, du très précieux Sang de N.S. Jésus-Christ, du Très Saint Rédempteur ; b) comme Préface du Temps à toutes les Messes du Temps du 1er Dimanche de la Passion jusqu’au Mercredi de la Semaine Sainte qui n’ont pas de Préface propre.
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père Saint, Dieu Éternel et Tout-Puissant : Qui salútem humáni géneris in ligno Crucis constituísti : ut, unde mors oriebátur, inde vita resúrgeret : et, qui in ligno vincébat, in ligno quoque vincerétur : per Christum Dóminum nostrum.
Vous avez placé le Salut du genre humain dans le bois de la Croix : pour, là-même où la mort été née, y faire surgir la Vie : et pour que Celui qui vainquit par le bois, fut aussi vaincu par le bois : par le Christ Notre Seigneur. Per quem maiestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicentes.
Par Lui les Anges louent votre Majesté, les Dominations Vous adorent, les Puissances se prosternent en tremblant. Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins La célèbrent, unis dans une même allégresse. A leurs chants, nous Vous prions, laissez se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange.
COMMUNION (psaume 25, 6-7) Le verset pour la Communion est emprunté au Psaume 25 et se rapporte délicatement à la Pureté avec laquelle il convient de s’approcher de l’Autel eucharistique de Dieu. On n’exige pas toutefois une innocence absolue de toute tache de péché véniel : Dieu est un feu purificateur qui consume et détruit dans les flammes de son saint Amour toute la paille et ce qui ne résiste pas à l’action du Feu divin. Il est expédient toutefois que l’âme n’ait pas d’attache au péché et consente à se laisser envahir par les flammes de la déifique Charité. Lavábo inter innocéntes manus meas, et circuíbo altáre tuum, Dómine : ut áudiam vocem laudis tuæ, et enárrem univérsa mirabília tua. Je laverai mes mains parmi les innocents, et je me tiendrai autour de votre autel, Seigneur : pour entendre la voix de vos louanges, et pour raconter toutes vos merveilles.
POSTCOMMUNION La Collecte d’action de grâces est la même qu’au Jeudi de Quinquagésime. On y implore de Dieu que, comme les espèces sacramentelles sont le signe visible de la Res sacra, c’est-à-dire du Corps du Christ, à son tour la Communion à ce Corps soit le symbole de notre union avec Lui, cause et principe de tout notre Salut. Cæléstis doni benedictióne percépta : súpplices te, Deus omnípotens, deprecámur ; ut hoc idem nobis et sacraménti causa sit et salútis. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Ayant reçu les espèces bénies du don céleste, nous Vous demandons instamment, ô Dieu tout-puissant, que votre Bénédiction nous donne à la fois ce Sacrement et le gage de notre Salut. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
ORAISON SUR LE PEUPLE Orémus : Humiliáte cápita vestra Deo.
Prions : Humiliez vos têtes devant Dieu. Adésto supplicatiónibus nostris, omnípotens Deus : et, quibus fidúciam sperándæ pietátis indúlges ; consuétæ misericórdiæ tríbue benígnus efféctum. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Soyez attentif à nos supplications, Dieu tout-puissant, et dans votre bonté, accordez l’effet de votre habituelle Miséricorde à ceux à qui Vous donnez la confiance d’espérer votre Clémence. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.