Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Dimanche de la Sexagésime » (Dominica in Sexagesima) célébrée et prêchée par Monsieur l’Abbé Donatien Lethu, missionnaire au Mexique de la FSSPX, en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris avec l’ensemble des Textes Liturgiques(Introït « Exsurge » ; Collecte ; Épître 2 Cor. 11, 19-33 et 12, 1-9 sur la vie de Saint Paul Apôtre ; Graduel Ps 82, 19.14 ; Trait Ps 59, 4.6 ; Évangile selon Saint Luc 8, 4-15 sur la Parabole du Semeur ; Offertoire Ps 16, 5-7 ; Secrète ; Préface de la Sainte Trinité ; Communion Ps 42, 4 ; PostCommunion ; …) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe Traditionnelle »
Sainte Messe du Dimanche de la Sexagésime (Dominica in Sexagesima) :
2ème classe - Station à Saint-Paul-hors-les-murs - Ornements violets
Depuis le péché originel, Dieu n'a cessé d'appeler les hommes à revenir à Lui, Il n'a cessé de « semer la semence » de Sa divine Parole (Évangile). C'est cette semence, avec les contradictions et les refus qu'elle rencontre (Épître), qui nous donne l'idée centrale de la Messe de ce Dimanche. Il ne faut pas craindre les difficultés car, comme nous l'enseigne Saint Grégoire le Grand : « la bonne terre donne son fruit par la patience, puisque nos bonnes actions restent sans valeur si nous ne supportons par ailleurs, avec égalité d'âme, les maux qui nous viennent de notre entourage. Et plus on progresse vers les sommets, plus on rencontre en ce monde de choses pénibles à supporter, car l’opposition du siècle présent s'accroît dans la mesure où nous lui retirons notre affection ». Le Bréviaire nous fait lire cette semaine le Récit du Déluge et de l'Arche de Noé. L'Église est la Nouvelle Arche : nous sommes invités à échapper au déluge de péché qui engloutit le monde en y entrant avec Noé le croyant.
INTROÏT : (Psaume 43, 23-26) Cri du pécheur collé à la terre :
EXSURGE, quare obdórmis, Dómine ? exsúrge, et ne repéllas in finem : quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ? Adhǽsit in terra venter noster : exsúrge, Dómine, ádiuva nos, et líbera nos.
Levez-Vous ; pourquoi dormez-Vous, Seigneur ? Levez-Vous, et ne nous repoussez pas à jamais. Pourquoi détournez-Vous votre Visage et oubliez-Vous notre tribulation ? Notre corps est attaché à la terre. Levez-Vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.
Ps. 43, 2 : Deus, áuribus nostris audívimus : patres nostri annuntiavérunt nobis.
Ps. 43, 2 : Ô Dieu, nous avons entendu de nos oreilles ; nos pères nous ont annoncé votre Œuvre.
V/. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen (Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au Commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il)
Puis on répète l'antienne « Exsurge » . Cette façon de répéter l'Introït s'observe pendant toute l'année.
COLLECTE : Le « Docteur des Nations », c'est Saint Paul, dans la Basilique duquel se fait la Station : Deus, qui cónspicis, quia ex nulla nostra actióne confídimus : concéde propítius ; ut, contra advérsa ómnia, Doctóris géntium protectióne muniámur. Per Dóminum.
Ô Dieu, qui voyez que nous ne nous confions en aucune de nos œuvres, accordez-nous, dans votre Bonté, d’être fortifiés contre tous les maux, grâce à la Protection du Docteur des Gentils.
ÉPITRE : (2 Cor. 11, 19-33 ; 12, 1-9.) A cause de ceux qui asservissaient les Corinthiens aux observances de la Loi juive, Saint Paul se voit obligé de justifier sa conduite contraire. Il affiche dans ce but ses « Titres de noblesse » et son héroïsme dans la diffusion de l'Évangile. Il ne veut pourtant pas être estimé au-dessus de ses mérites, et termine en insistant sur sa faiblesse : il n'est qu’un pauvre homme qui a besoin du Christ et trouve en Lui sa force. Cette page vibrante laisse passer toute l'âme de l'Apôtre :
Léctio Epístolæ beáti Páuli Apóstoli ad Corínthios
Lecture de l’Epître de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Fratres : Libénter suffértis insipiéntens : cum sitis ipsi sapiéntes. Sustinétis enim, si quis vos in servitútem rédigit, si quis dévorat, si quis áccipit, si quis extóllitur, si quis in fáciem vos cædit. Secúndum ignobilitátem dico, quasi nos infírmi fuérimus in hac parte. In quo quis audet, (in insipiéntia dico) áudeo et ego : Hebrǽi sunt, et ego : Isrælítæ sunt, et ego : Semen Abrahæ sunt, et ego : Minístri Christi sunt, (ut minus sápiens dico) plus ego : in labóribus plúrimis, in carcéribus abundántius, in plagis supra modum, in mórtibus frequénter. A Iudǽis quínquies quadragénas, una minus, accépi. Ter virgis cæsus sum, semel lapidátus sum, ter naufrágium feci, nocte et die in profúndo maris fui : in itinéribus sæpe, perículis flúminum, perículis latrónum, perículis ex génere, perículis ex géntibus, perículis in civitáte, perículis in solitúdine, perículis in mari, perículis in falsis frátribus : in labóre et ærúmna, in vigíliis multis, in fame et siti, in ieiúniis multis, in frigóre et nuditáte : præter illa, quæ extrínsecus sunt, instántia mea cotidiána, sollicitúdo ómnium Ecclesiárum. Quis infirmátur, et ego non infírmor ? quis scandalizátur, et ego non uror ? Si gloriári opórtet : quæ infirmitátis meæ sunt, gloriábor. Deus et Pater Dómini nostri Iesu Christi, qui est benedíctus in sǽcula, scit quod non méntior.Damásci præpósitus gentis Arétæ regis, custodiébat civitátem Damascenórum, ut me comprehénderet : et per fenéstram in sporta dimíssus sum per murum, et sic effúgi manus eius. Si gloriári opórtet (non éxpedit quidem), véniam autem ad visiónes et revelatiónes Dómini. Scio hóminem in Christo ante annos quatuórdecim, (sive in córpore néscio, sive extra corpus néscio, Deus scit) raptum huiúsmodi usque ad tértium cælum. Et scio huiúsmodi hóminem, (sive in córpore, sive extra corpus néscio, Deus scit) quóniam raptus est in paradisum : et audivit arcána verba, quæ non licet homini loqui. Pro huiúsmodi gloriábor : pro me autem nihil gloriábor nisi in infirmitátibus meis. Nam, et si volúero gloriári, non ero insípiens : veritátem enim dicam : parco autem, ne quis me exístimet supra id, quod videt in me, aut áliquid audit ex me. Et ne magnitúdo revelatiónem extóllat me, datus est mihi stímulus carnis meæ ángelus sátanæ, qui me colaphízet. Propter quod ter Dóminum rogávi, ut discéderet a me : et dixit mihi : Súfficit tibi grátia mea : nam virtus in infirmitáte perfícitur. Libénter ígitur gloriábor in infirmitátibus meis, ut inhábitet in me virtus Christi.
Mes Frères : vous qui êtes sensés, vous supportez volontiers les insensés. Vous supportez bien qu’on vous asservisse, qu’on vous dévore, qu’on vous pille, qu’on vous traite avec arrogance, qu’on vous frappe au visage. Je le dis à ma honte, nous avons été bien faibles ! Cependant, de quoi que ce soit qu’on ose se vanter, — je parle en insensé, moi aussi je l’ose. Sont-ils Hébreux ? Moi aussi, je le suis. Sont-ils Israélites ? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d’Abraham ? Moi aussi. Sont-ils Ministres du Christ ? — Ah ! Je vais parler en homme hors de sens : — je le suis plus qu’eux : bien plus qu’eux par les travaux, biens plus par les coups, infiniment plus par les emprisonnements ; souvent j’ai vu de près la mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups de fouet moins un ; trois fois, j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Et mes voyages sans nombre, les périls sur les fleuves, les périls de la part des brigands, les périls de la part de ceux de ma nation, les périls de la part des Gentils, les périls dans les villes, les périls dans les déserts, les périls sur la mer, les périls de la part des faux frères, les labeurs et les peines, les nombreuses veilles, la faim, la soif, les jeûnes multipliés, le froid, la nudité ! Et sans parler de tant d’autres choses, rappellerai-je mes soucis de chaque jour, la sollicitude de toutes les Eglises ? Qui est faible que je ne sois faible aussi ? Qui vient à tomber sans qu’un feu me dévore ? S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai. Dieu, qui est le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point. A Damas, l’ethnarque du roi Arétas faisait garder la ville pour se saisir de moi ; mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j’échappai ainsi de ses mains. Faut-il se glorifier ? Cela n’est pas utile ; j’en viendrai néanmoins à des Visions et à des Révélations du Seigneur. Je connais un homme dans le Christ qui, il y a quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais ; si ce fut hors de son corps, je ne sais : Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps, je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le Paradis, et qu’il a entendu des Paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme de révéler. C’est pour cet homme-là que je me glorifierai ; mais pour ce qui est de ma personne, je ne me ferai gloire que de mes faiblesses. Certes, si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité ; mais je m’en abstiens afin que personne ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi. Et de crainte que l’excellence de ces révélations ne vînt à m’enfler d’orgueil, il m’a été mis une écharde dans ma chair, un ange de Satan pour me souffleter. A son sujet, trois fois j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi, et Il m’a dit : « Ma Grâce te suffit, car c’est dans la faiblesse que ma Puissance se montre tout entière ». Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la Puissance du Christ habite en moi.
GRADUEL : (Psaume 82, 19.14) Avec Noé, nous constatons encore les ravages des vices et du péché en nous et autour de nous : demandons qu'un nouveau Déluge vienne, mais cette fois de Grâce et de Miséricorde : Sciant gentes, quóniam nomen tibi Deus : tu solus Altíssimus super omnem terram.
Que les nations sachent que votre Nom est Dieu ; que Vous êtes Le Seul Très-Haut dans toute la terre.
V/. Deus meus, pone illos ut rotam, et sicut stípulam ante fáciem venti.
V/. Mon Dieu, rendez-les semblables à une roue et à la paille emportée par le vent.
TRAIT : (Psaume 59, 4.6) Prière des Justes au milieu du déluge de ce monde : Commovísti, Dómine, terram, et conturbásti eam.
Vous avez ébranlé la terre, Seigneur, et Vous l’avez troublée.
V/. Sana contritiónes eius, quia mota est.
V/. Guérissez ses brisures, car elle est ébranlée.
V/. Ut fúgiant a fácie arcus : ut liberéntur elécti tui.
V/. Afin que vos élus fuient devant l’arc : qu’ils soient délivrés.
ÉVANGILE : (Luc 8, 4-15) Par la Liturgie, Jésus continue de semer et d'arroser la terre de nos âmes de Sa divine Parole et de Son propre Sang pour qu'elles portent du fruit. Elle nous invite à veiller pour que cette Parole résonne au fond de notre cœur et y demeure toujours :
+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Lucam
+ Lecture du Saint Evangile selon Saint Luc
In illo témpore : Cum turba plúrima convenírent, et de civitátibus properárent ad Iesum, dixit per similitúdinem : Exiit, qui séminat, semináre semen suum : et dum séminat, áliud cécidit secus viam, et conculcátum est, et vólucres cæli comedérunt illud. Et áliud cécidit supra petram : et natum áruit, quia non habébat humórem. Et áliud cécidit inter spinas, et simul exórtæ spinæ suffocavérunt illud. Et áliud cécidit in terram bonam : et ortum fecit fructum céntuplum. Hæc dicens, clamábat : Qui habet aures audiéndi, audiat. Interrogábant autem eum discípuli eius, quæ esset hæc parábola. Quibus ipse dixit : Vobis datum est nosse mystérium regni Dei, céteris autem in parábolis : ut vidéntes non videant, et audientes non intéllegant. Est autem hæc parábola : Semen est verbum Dei. Qui autem secus viam, hi sunt qui áudiunt : déinde venit diábolus, et tollit verbum de corde eórum, ne credéntes salvi fiant. Nam qui supra petram : qui cum audierint, cum gáudio suscipiunt verbum : et hi radíces non habent : qui ad tempus credunt, et in témpore tentatiónis recédunt. Quod autem in spinas cécidit : hi sunt, qui audiérunt, et a sollicitudínibus et divítiis et voluptátibus vitæ eúntes, suffocántur, et non réferunt fructum. Quod autem in bonam terram : hi sunt, qui in corde bono et óptimo audiéntes verbum rétinent, et fructum áfferunt in patiéntia.
En ce temps-là : Comme une foule nombreuse s’amassait et que de toutes les villes on venait vers Lui, Il dit par parabole : « Le semeur sortit pour semer sa semence ; et, pendant qu’il semait, du (grain) tomba le long du chemin ; il fut foulé aux pieds, et les oiseaux du ciel le mangèrent. D’autre tomba sur de la pierre, et, après avoir poussé, se dessécha, parce qu’il n’avait pas d’humidité. D’autre tomba dans les épines, et les épines poussant avec, l’étouffèrent. D’autre tomba dans la bonne terre, et, après avoir poussé, donna du fruit au centuple ». Parlant ainsi, Il clamait : « Qui a des oreilles pour entendre, entende ! » Ses disciples Lui demandèrent ce que signifiait cette Parabole : « A vous, leur dit-Il, il a été donné de connaître les Mystères du Royaume de Dieu ; mais pour les autres, (c’est) en Paraboles, pour que regardant ils ne voient point, et qu’écoutant ils ne comprennent point. Voici ce que signifie la Parabole : La semence, c’est la Parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin sont ceux qui ont entendu ; ensuite le diable vient, et il enlève la Parole de leur cœur, de peur qu’ils ne croient et ne se sauvent. Ceux qui sont sur de la pierre sont ceux qui, en entendant la Parole, L’accueillent avec joie ; mais ils n’ont point de racine : ils croient pour un temps, et ils se retirent à l’heure de l’épreuve. Ce qui est tombé dans les épines, ce sont ceux qui ont entendu, mais vont et se laissent étouffer par les sollicitudes, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils n’arrivent point à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, après avoir entendu la Parole avec un cœur noble et bon, La gardent et portent du fruit grâce à la constance.
OFFERTOIRE : (Psaume 16, 5-7) Les Paroles et le Corps du Seigneur seront la nourriture et la force de notre âme pour avancer : Pérfice gressus meos in sémitis tuis, ut non moveántur vestígia mea : inclína aurem tuam, et exáudi verba mea : mirífica misericórdias tuas, qui salvos facis sperántes in te, Dómine.
Affermissez mes pas dans Vos sentiers, afin que mes pieds ne soient pas ébranlés. Inclinez vers moi votre Oreille et exaucez mes paroles. Faites éclater vos Miséricordes, Vous qui sauvez ceux qui espèrent en Vous, Seigneur.
SECRÈTE : Oblátum tibi, Dómine, sacrifícium, vivíficet nos semper et múniat. Per Dóminum nostrum.
Que le Sacrifice qui Vous est offert, Seigneur, augmente en nous la Vie surnaturelle et nous fortifie.
PRÉFACE DE LA SAINTE TRINITÉ : La Préface suivante est dite : Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre Salut, de Vous rendre Grâces toujours et partout, Seigneur, Père Saint, Dieu Eternel et Tout-Puissant :
Qui cum Unigénito Fílio tuo et Spíritu Sancto unus es Deus, unus es Dóminus : non in uníus singularitáte persónæ, sed in uníus Trinitáte substántiæ.
Avec votre Fils unique, et le Saint-Esprit, Vous êtes un seul Dieu, Un seul Seigneur, non dans l’unité d’une seule personne, mais dans la Trinité d’une seule substance.
Quod enim de tua glória, revelánte te, crédimus, hoc de Fílio tuo, hoc de Spíritu Sancto, sine discretióne sentímus.
Car ce que nous croyons au sujet de votre Gloire, sur la foi de votre Révélation, de votre Fils et du Saint-Esprit, nous le croyons aussi, sans aucune différence.
Ut, in confessióne veræ sempiternǽque Deitátis, et in persónis propríetas, et in esséntia únitas, et in maiestáte adorétur æquálitas.
En sorte que, confessant la vraie et éternelle Divinité, nous adorons et la propriété dans les personnes et l’unité dans l’essence et l’égalité dans la majesté.
Quam laudant Angeli atque Archángeli, Chérubim quoque ac Séraphim, qui non cessant clamáre cotídie, una voce dicéntes :
C’est Elle que louent les Anges et les Archanges, les Chérubins avec les Séraphins, qui ne cessent chaque jour de chanter en disant d’une voix unanime :
COMMUNION : (Ps 42, 4) Après le déluge, Noé dressa un Autel et offrit un sacrifice, et Dieu fit Alliance avec les hommes. Le Saint sacrifice de la Messe est le Signe de la Nouvelle Alliance avec Dieu, et Lui-Même se donne à nous : Introíbo ad altáre Dei, ad Deum, qui lætíficat iuventútem meam.
Je m’avancerai à l’Autel de Dieu, du Dieu qui réjouis ma jeunesse.
POSTCOMMUNION : Súpplices te rogámus,omnípotens Deus : ut, quos tuis réficis sacraméntis, tibi étiam plácitis móribus dignánter deservíre concédas. Per Dóminum.
Nous Vous adressons nos supplications, ô Dieu Tout Puissant, afin qu’à ceux que Vous nourrissez de votre Sacrement, Vous accordiez aussi la Grâce de Vous servir dignement par une conduite qui Vous soit agréable.
Voir l’ensemble du déroulement de « l’Ordinaire de la Messe de Saint Pie V » en latin et en français avec des explications selon l’Ordo Missae de 1962 afin de mieux assister au Saint Sacrifice de la Messe